Toutes les études le montrent : plus on a les mots, moins on est prompt à passer à l’acte. Le verbe est l’ennemi de la violence, comme l’écrit l’éminent linguiste Alain Bentolila dans Le Verbe contre la barbarie, à lire absolument.
L’association Lire pour en sortir fait entrer la lecture dans l’univers carcéral, elle fait donc entrer les mots. Inviter l’autre à lire, comprendre, rêver, s’évader sans sortir de sa cellule. Les détenus accompagnés découvrent des mots, des histoires. Ils font des fiches de lecture. Ils cheminent au milieu des œuvres.
La tragédie de la stratégie carcérale est le taux de récidive. Les initiatives qui permettent à l’être de s’élever font significativement baisser ce taux.
Félicitations à Lire pour en sortir et à son président, Alexandre Duval Stalla, pour ce formidable élan auquel Adnica est fière de participer à sa modeste mesure.